image011. Fabrice Caro, Journal d’un scénario.
Boris est un scénariste heureux. Son ambitieux projet de tragédie amoureuse a été validé par un producteur enthousiaste. « On va faire un beau film », lui promet ce dernier, en noir et blanc de surcroit, comme dans ses rêves les plus fous. Oui, mais dans le petit monde du 7e Art encore plus que dans la vie, il faut savoir faire des concessions, ce qui va donner des sueurs froides à Boris. Une comédie à l’humour qui monte crescendo à mesure que le moral du héros baisse, jusqu’au feu d’artifice et de rire final.
 

image022. Bernard Chevallier, L’Abbé Pierre, Emmaüs ou venger l’homme.
Ce livre d’entretiens avec l’Abbé Pierre retrace le parcours engagé de l’homme qui a ouvert les yeux des instances politiques et du grand public sur la précarité des plus modestes en France. De l’homme d’Eglise au résistant, du député au fondateur du mouvement Emmaüs, retour plein de pudeur sur une vie dont le seul mot d’ordre a été « dignité humaine ».
 
 

3. Elizabeth Day, La pie voleuse.image03
Entre Jake et Marisa tout semble aller très vite. Peu de temps après s’être rencontrés, ils s’installent ensemble et attendent un bébé. Fonder une famille à Londres coûte cependant très cher. Pour joindre les deux bouts, ils décident de sous-louer une chambre à Kate, la locataire en apparence rêvée. Tout va pour le mieux. Mais Marisa, fatiguée par sa grossesse, commence à ressentir une gêne au contact de cette femme qui noue une relation de plus en plus étroite avec Jake. Le temps de la confrontation est arrivé en même temps que le basculement des rôles de chacun.  Une comédie sociale aux multiples rebondissements.
 
 
image044. Victor Dumiot, Acide.
Camille est victime d’une attaque à l’acide dans le métro. A son réveil quelques mois plus tard à l’hôpital, elle découvre qu’elle n’a plus de visage. Julien, lui, vit reclus dans son appartement, passant son temps à consommer de la pornographie et à surfer sur le darknet. Quand il télécharge par hasard une vidéo de l’agression de Camille, il décide de sortir de chez lui pour retrouver la jeune femme. Victor Dumiot, pour son premier roman, bref et glacial, entraîne le lecteur dans les arcanes les plus sombres de notre société.

 
image055. J. M. Erre, Les autres ne sont pas des gens comme nous.
Julie écrit des histoires. Mais les personnages qu’elle brosse avec humour sont tous en décalage avec la norme. Rien d’étonnant à cela au fond, puisque Julie est une jeune femme tétraplégique qui a bien du mal à se reconnaitre dans les héros qui écument la littérature. J.M. Erre signe avec ces tranches de vie un recueil de nouvelles drôle, utilisant le second degré pour interroger la place de la différence dans notre culture et dans la société en général.
 

image066. Gabrielle Filteau-Chiba, Sauvagine.
Raphaëlle est une garde-forestière vivant au cœur de la forêt du Kamouraska à l’Est du Québec. Un jour, elle retrouve sa chienne gravement blessée dans un piège posé par un braconnier. Folle de rage, elle laisse un message d’avertissement au contrevenant. Mais quand celui-ci pénètre dans sa cabane pour y déposer une peau de coyote, Raphaëlle prend conscience qu’elle est devenue à son tour une proie. Un bras de fer palpitant à dimension écologique au cœur des grands espaces canadiens.
 
 
 
7. Bernard Giraudeau, Les dames de nage.image07
Les femmes ont longtemps été proscrites à bord. Pourtant, partout sur les navires, des termes à la musicalité sensuelle rappelaient aux marins cette absence, comme ces fameuses dames de nage, qui servaient à fixer les rames. Des femmes, le marin de ce roman aux cent histoires en a connu beaucoup, sur plusieurs continents. Définitivement à quai, il se remémore tous ses voyages amoureux avec une langue qui oscille entre poésie et crudité.
 
 
image088. Dominique Konanz, La rose des sables.
Pendant l’expédition de Bonaparte en Egypte, deux destins vont s’entremêler. D’un côté Jacques, le jeune secrétaire d’un savant, prêt à courir mille dangers pour explorer un tombeau, et de l’autre, Osman, le commerçant d’Aboukir, tout aussi téméraire quand il s’agit de délivrer sa fille unique, Yasmina, des griffes du sinistre Selim El Kebir. Un roman placé sous le signe de l’aventure et de l’amour.
 
 

image099. Margot & Jean Le Moal, Bretzel et beurre salé : une pilule difficile à avaler.
Après avoir été accusée à tort d’empoissonnement, Cathie Wald doit à nouveau mener l’enquête pour effacer les soupçons qui pèsent sur elle. Cette fois, c’est un cadavre rejeté par la mer et un trafic de drogue qui suscitent les rumeurs les plus folles sur le compte de la sémillante Alsacienne fraîchement installée en Bretagne. Un cosy murder breton avec une pointe d’alsacien.
 
 
 
image1010. Lisa See, La mémoire du thé.
Ce roman entraîne le lecteur chez les Akha, une ethnie du Sud-ouest de la Chine, qui dans les années 1990 vit coupée de toute forme de modernisme. Leur principale source de revenus est la culture traditionnelle du thé. Li-yan est la première de sa famille à savoir lire et écrire et souhaite poursuivre ses études malgré les réticences de son entourage. Mais une grossesse non désirée dans cette communauté aux règles si rigides bouleverse dramatiquement ses plans. Un voyage émouvant au sein d’une société ignorée.

 

 
image1111. Anne Sylvestre, Coquelicot et autres mots que j’aime.
Lister ses mots préférés et écrire pourquoi on les aime, c’est d’une certaine manière lever un peu le voile de son intimité, tant les mots ont une résonnance différente chez chacun d’entre nous. La musicienne Anne Sylvestre évoque les mots qui la touchent dans des textes emprunts de poésie et de douceur.


image1212. Giuseppe Tomasi di Lampedusa, Byron.
L’auteur du Guépard avait pour habitude de donner bénévolement des conférences littéraires aux étudiants. De forme très libre, libérées de toute contrainte universitaire, ses études étaient en grande partie dédiées à la littérature anglaise. Et quelle plume pourrait être mieux à même que celle du dilettante Tomasi di Lampedusa pour conter la vie et l’œuvre de Lord Byron, le plus fameux et fantasques des poètes romantiques d’outre-Manche ? Deux immenses auteurs pour le prix d’un !

 

 
image1313. Paul-Jean Toulet, Mon amie Nane.
Ce roman raconte par le prisme d’un jeune homme devenu son amant, la vie de ce qu’on appelait à la Belle Epoque une « demi-mondaine », femme usant de ses charmes pour se faire entretenir par des hommes argentés. Paul-Jean Toulet, poète et mondain assidu signait en son temps par cet ouvrage à la langue virevoltante une pétillante variation du Nana de Zola.